Jésus veut nous guider vers son Père, dès le matin, il nous appelle à le suivre. Unissons notre cœur à la joie des jeunes du Fraternel :
Quelle joie de se sentir portés les uns par les autres en vivant de tels moments ou nous sommes rassemblés pour faire corps, vivre l’Eglise.
Parfois, il est compliqué de dire « nous », de s’intégrer avec d’autres car finalement, je suis « moi », et le « je » veut prendre le dessus.
Dieu nous aime chacun par notre nom, individuellement, chacun de nous a du prix aux yeux de Dieu.
Pour autant, il nous veut frères et sœurs en Christ, unis par son amour.
Aujourd’hui, nous sommes invités à regarder les liens que nous tissons ou que nous délaissons avec nos frères et sœurs en Christ.
Mon Dieu,
Tu m’as fait le cadeau de ton amour immense, inconditionnel,
Et tu m’as donné des frères et sœurs à aimer.
Mon Dieu, aide-moi à voir dans tous ceux qui m’entourent des créatures à ton images,
Aide-moi à vivre ton amour, à le rayonner vers tous ceux qui l’entourent,
Qu’ils te connaissent déjà ou pas encore.
Lors d’un moment de calme, nous pouvons nous poser dans un parc, dans une église, dans une pièce sans agitation, prendre le temps de relire toutes les invitations à aimer tous ceux qui nous entourent, les occasions de rencontres et les fois ou nous n’avons pas pu ou pas su franchir le pas.
Nous pouvons prendre un temps pour lire la parole de Dieu, dans l’évangile selon Saint Jean, au chapitre 10 :
Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Dans ce texte, Jésus ne se décrit pas comme un chef qui veut régenter nos vies, commander à toutes nos actions, mais comme un berger qui veille sur son troupeau, qui le guide, qui est prêt à se sacrifier face aux dangers.
Ce texte nous ouvre à la vocation universelle de l’Eglise : Jésus ne se cantonne pas aux habitants d’un pays ou aux adeptes d’une religion, mais il veut rassembler tous les hommes.
Et moi ?
Comment je reçois cette liberté qui m’est donnée de faire le bien ou le mal, avec un Père aimant et patient ?
Comment est-ce que j’annonce cet amour donné par le Christ jusqu’à offrir sa vie sur la croix, à des gens qui ne suivent pas les mêmes chemins que moi, mais qui sont tout autant aimés que moi ?
Dieu a besoin de nous pour guider tous les hommes vers lui : ressentons-nous son appel ?
Pour conclure la journée, nous sommes invités à remercier Dieu dont l’amour est folie qui nous laisse libres et qui attends que nous le rejoignions sur son chemin, en entraînant tous ceux qui nous entourent.
Mon Dieu,
Ton amour dépasse mon entendement,
Il ne respecte pas ma logique humaine et mes volonté de contrôle :
Tu me laisses libre, tu laisses libre chaque être humain,
De respecter ou non ta Création, de participer ou non à ton œuvre d’amour,
Et tu nous veux tous artisans de ta paix.
Aide-moi mon Dieu quand je ne veux en faire qu’à ma tête.
Aide-moi mon Dieu quand je juge les autres en refusant de leur donner l’amour que tu leur offres.
Mon Dieu, tu nous confies à tous la charge de guider vers toi tous ceux qui nous entourent.
Donne-moi de répondre fidèlement à ton appel,
Et d’accueillir la force que tu nous donnes pour surmonter les épreuves.
Nous pouvons terminer la journée en redisant notre confiance au Seigneur près de qui nous ne manquons de rien.
Pour poursuivre ce chemin :
D’autres journées sont proposées pour continuer à cheminer à son rythme.
Sur l’ensemble pastoral, des chrétiens se rassemblent pour chanter, louer, prier, cheminer pour s’ouvrir à Dieu : tu peux les rejoindre en choisissant ce que tu recherches sur la page se ressourcer.
Si tu sens l’amour de Dieu déborder en toi, il t’appelle sans doute à aller vers tes frères : découvre la joie de servir.
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