Jésus vient nous porter son amour immense et sa miséricorde : il nous attend pour nous offrir son pardon. Voici une proposition pour accueillir son pardon qui nous libère, tout au long d’une journée.
Pour bien commencer la journée, laissons nous emporter par un chant de louange, qui nous rappelle que nous sommes enfants de Dieu et qu’il nous aime de tout son cœur.
Mon Dieu, je suis ton enfant, tu es la Père qui m’a tout donné et qui continue de tout m’offrir. Parfois, je m’loigne de toi, et toi tu attends mon retour.
La journée peut commencer. Allons nous chercher à ouvrir notre cœur au pardon de Dieu pour démarrer une nouvelle vie ?
Nous pouvons lui parler dans notre cœur
Mon Dieu,
Chaque jour, tu m’offres l’immensité de ton amour et inlassablement tu me tends les bras pour que je revienne à toi.
Donne moi aujourd’hui l’humilité de reconnaître ce que je fais de mal,
Donne moi aujourd’hui de m’abandonner dans tes bras, de ne plus te fuir.
Mon Dieu, je me confie en toi.
Au cours de cette journée, nous sommes invités à nous interroger sur le pardon, celui que nous avons à demander et celui que nous sommes appelés à accorder. Le pardon nous aide à quitter nos haines et nos peurs et à avancer vers l’amour.
Lors d’un moment de calme, nous pouvons nous poser dans un parc, dans une église, dans une pièce sans agitation, prendre le temps d’accueillir tout ce que nous avons vécu.
Nous pouvons prendre un temps pour lire la parole de Dieu, dans l’évangile selon Saint Luc, chapitre 15 :
Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
Dans ce texte, en demandant sa part d’héritage, le plus jeune fils montre combien il se sépare de son père qu’il préfèrerait voir mort.
La confrontation au manque le fait revenir vers son père devant lequel il s’abaisse.
Son père le veillait et l’a vu venir de loin. Il se jette dans ses bras.
Le fils ainé rejette son cadet.
Et moi ?
Vais-je à la recherche de Dieu pour quémander l’amour qui me manque ?
Suis-je prêt à m’abaisser en reconnaissant mes torts ?
Quand je vois quelqu’un demander pardon, est-ce que je le rejette ou est-ce que je me réjouis qu’il soit de nouveau parmi nous ?
Suis-je prêt à pardonner à ceux qui m’ont offensé ?
Pour conclure la journée, nous sommes invités à remercier Dieu pour tout l’amour qu’il nous donne, et cette certitude que quoi que nous fassions, il nous attend toujours patiemment.
Seigneur Jésus,
Aujourd’hui, j’ai essayé de pardonner et de demander pardon.
Aide-moi à avancer en toute humilité, car c’est ainsi que je te rencontrerai.
Je résiste encore, mais je veux me laisser toucher par toi.
Je sais que tes bras sont ouverts très large, je n’ai qu’un petit pas à faire, car tu ne m’as pas abandonné, tu es tout près de moi. Seigneur, en retour de ce cadeau que tu me fais, je vais essayer moi aussi de pardonner davantage tout autour de moi.
Nous pouvons terminer la journée comme le fils prodigue, en nous relevant et en nous tournant vers notre Père :
Tu m’as pardonné Tu m’as relevé
Aujourd’hui je peux proclamer
Je suis Ton enfant bien-aimé
Aimé de toute éternité
Car Ton cœur m’a dit « tu es à moi »
Et mon cœur Te dit « je suis à Toi »
Pour poursuivre ce chemin :
D’autres journées sont proposées pour continuer à cheminer à son rythme.
Sur l’ensemble pastoral, des chrétiens se rassemblent pour chanter, louer, prier, cheminer pour s’ouvrir à Dieu : tu peux les rejoindre en choisissant ce que tu recherches sur la page se ressourcer.
Si tu en ressens le besoin, il est possible de demander le sacrement du pardon à un prêtre.
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